Digital Nomad et Digital Settler

Le concept qui englobe l’idée générale d’entreprendre et voyager est le « digital nomadisme ». Le fait de devenir, puis d’être « digital nomad ». Soit de pouvoir être nomade grâce au web, au digital. D’avoir une activité qui le permet.

Mais cette semaine, j’ai fait une découverte supplémentaire ???? ! En effet, je ne connaissais pas le terme « Digital Settler », qui semble a priori être son opposé… De se sédentariser – avec et malgré les nouvelles technologies.

C’est pourquoi, j’ai décidé de faire quelques recherches et d’approfondir ce sujet.

En effet, tu te demandes sûrement toi aussi par extension ce qui est mieux entre être nomade et sédentaire. Si grâce aux nouvelles technologies tu dois être en permanence sur les routesComment entreprendre et voyager davantage sans privilégier l’un à l’autre et au détriment des autres aspects de ta vie

Peut-être que tu culpabilises de préférer l’un à l’autre…

Ne t’inquiète pas, je suis moi aussi dans cette situation. J’oscille entre liberté géographique et nid douillet… Et c’est tout à fait compréhensible !

Je vais donc t’aider ici à y voir plus clair ! Et dans le fond, pourquoi absolument choisir ? ????

Nous verrons surtout comment identifier ces deux concepts et en tirer le meilleur des deux !

Devenir et être digital nomad

Devenir et être digital nomad

Pour commencer, je vais revenir brièvement sur le concept de digital nomadisme, dont les adeptes sont nommés « digital nomad » – en français, « digital nomade ».

Un digital nomade travaille tout en voyageant. Il a une activité dématérialisée qui lui permet de travailler depuis n’importe où. Il y a donc deux points de départ essentiels dans ce processus : les technologies, la connexion internet et l’activité en elle-même. En effet, sans activité vous restez « voyageur », vous n’êtes pas digital nomade. Et sans connexion internet, généralement votre activité reste limitée !

C’est la dématérialisation qui permet de ne plus avoir besoin d’un bureau « fixe », de pouvoir travailler en voyageant ! Mais attention, il faut souvent pouvoir bouger – tout en étant aussi connecté.

Alors qu’aujourd’hui il est merveilleux qu’une bonne connexion soit de plus en plus accessible partout dans le Monde, le point bloquant au départ réside surtout dans le choix, la création de l’activité en question.

En fait, pour accéder à la liberté géographique liée au digital nomadisme, travailler en « remote », il faut pouvoir fixer les règles du jeu, créer un business à son image, avoir un plan de carrière et de vie unique, bien s’organiser… Ce qui n’est pas du tout évident.

Une fois ces deux points de départ pris en compte, vous allez pouvoir devenir digital nomad, commencer à préparer vos affaires et vous rendre presque où vous le souhaitez !

Mon expérience de digital nomade

Mon expérience de digital nomade

Par rapport à un article précédent que j’ai écrit, j’ai donc testé 2 mois en Thaïlande en tant que freelance en rédaction web – j’en ai aussi profité du coup pour créer un premier guide sur ce sujet passionnant auquel tu peux avoir accès gratuitement ???? !

J’ai tourné plusieurs semaines en Thaïlande et je me suis posée aussi plus d’un mois à Chiang Mai, dans le Nord. Je me suis reposée quelques jours à Noël mais globalement je n’ai pas arrêté de travailler. Alors à quoi bon me direz-vous ? Eh bien, je me suis ressourcée, inspirée, j’ai changé d’air, pratiqué mon anglais, j’ai fait de belles découvertes, rencontré de belles personnes, tiré des expériences intéressantes… Et tout ce voyage a contribué à mon développement personnel et professionnel.

C’est ça la beauté du digital nomadisme ! Ne pas tirer des croix sur tes envies. Ni sacrifier ton envie de voyages, ni sacrifier ton travail, ta passion… C’est difficile à expliquer à une personne qui ne l’a jamais expérimenté, mais non seulement tu profites de tes temps libres pour savourer directement sur place, mais en plus au lieu de perdre de l’argent, tu continues d’en gagner tout en étant ailleurs et j’adore ! C’est un sentiment incroyable ! Surtout lorsque l’on est passionné de voyages !

Par ailleurs, pour moi qui suis matinale, travailler en Asie lorsque l’on a des clients en Europe c’est vraiment génial ! En effet, lorsque je me levais, je travaillais tranquille jusqu’en début d’après-midi. Et alors que j’étais à la piscine, mes clients, qui eux se levaient, recevaient mes productions du jour… !

Pourquoi je n’y suis pas restée alors ? Car je voulais tester un peu d’abord et que le Visa n’est pas extensible… – j’y reviendrai.

Ce qui nous conduit ici aux avantages et inconvénients pour le digital nomade.

Les avantages d’être digital nomade :

  • Continuer de s’enrichir et de profiter des bienfaits du voyage
  • Faire certaines économies
  • Multiplier les expériences et les rencontres
  • Avoir plusieurs bases…

Les inconvénients :

  • La solitude parfois
  • Le manque de confort parfois
  • Le manque de construction d’une Base, d’un nid…

Et il faut être vraiment bien organisé pour que cela ne génère pas de l’angoisse ! En effet, une incompréhension avec un client m’a servie de leçon aussi… Quand tu es à des milliers de kilomètres et que tu as besoin d’une réponse alors que tu sais que le lendemain, pour une fois, tu n’auras pas de connexion car tu seras en route pour Bangkok en train, ça peut être chaud ????…

Le vivre, c’est mieux comprendre.

Devenir et être digital settler

Devenir et être digital settler

A présent, passons au concept de « digital settler » ou « digital settling » a priori – étant donné que je n’ai pas trop trouvé ce terme… C’est-à-dire celui qui s’installe, qui se sédentarise. Qui profite des nouvelles technologies pour s’installer où il le souhaite, sans être en permanence en vadrouille.

  • Ou celui qui s’installe juste, sans aucun autre enjeu derrière… Cela dépend de comment on l’appréhende.

Qu’est-ce qu’un digital settler ? Selon un ouvrage de 2008 :

« Le digital settler est situé sur le spectre de la personnalité numérique entre les natifs du numérique et les immigrants du numérique. Bien que ces personnes utilisent la technologie, elles dépendent encore fortement d’autres formes d’interaction analogiques. Par exemple, ils peuvent utiliser un service en ligne pour payer leur facture de câble, mais ils utiliseront un annuaire téléphonique pour trouver le numéro de la compagnie de câble afin de signaler une panne ». – Palfrey & Gasser

Cette première représentation n’en apprend pas beaucoup, si ce n’est quant aux différentes interactions possibles.

En fait, aujourd’hui, de plus en plus de personnes souhaitent devenir digital nomad, cela fascine. Mobile, connecté, liberté de toute contrainte géographique, il est l’antithèse du salarié coincé entre quatre murs. Cependant, alors que tous les regards se portent vers eux, beaucoup d’indépendants, d’entrepreneurs, de freelances optent pour un mode de vie encore différent.

A priori « assignés à résidence » ???? – ou confinés comme on l’est aujourd’hui – , ils évoluent dans un cadre géographique restreint. Pourquoi ? Est-ce parce qu’ils ont trop peur de l’inconnu ? De sortir de leur zone de confort ? Parce qu’ils manquent d’ambition ?

A l’ère du tout numérique, de la transformation digitale dans les entreprises, de nouveaux modes de vie professionnels et personnels émergent.

Les nouveaux métiers digitalisés permettent à certains de voir leur vie plus libre. Ne nécessitant presque qu’un ordinateur et une connexion internet pour travailler, le Digital Nomad bouscule les codes traditionnels… Mais selon son ami le Digital Settler, il n’y a pas besoin d’aller toujours trop loin pour se sentir libre.

Chacun de ces modes de vie est propre à chacun de nos caractères et objectifs. Ils ne conviennent pas à tous et tant mieux. De ce fait, tout le monde y trouve son bonheur et sa propre liberté.

Sédentarisation et éloge de l’immobilisme

Sédentarisation et éloge de l’immobilisme

« Pour autant que nous surestimons les joies des voyages à long terme, nous sommes également trop prompts à ignorer la signification que nous pouvons tirer des racines croissantes où nous sommes plantés ». – Niklas Göke

Cette citation pose bien le décor du concept. Plusieurs raisons peuvent ainsi motiver à être plutôt digital settler. Le digital settler a des usages alternatifs de sa liberté d’indépendant. Il donne un autre sens à son enracinement.

Un point que j’aime beaucoup pour le côté digital settler c’est que sa liberté lui permet d’optimiser ses déplacements. Le transport – sauf en voyage/découverte – est souvent une vraie perte de temps, pénible et énergivore. Pouvoir m’extraire des flux et de la masse est une de mes grandes joies au quotidien. Je limite mes déplacements et je gagne du temps et de l’énergie !

Ensuite, si l’immobilisme, la sédentarisation est également valorisée par certains profils c’est parce qu’un professionnel – même indépendant – a besoin de règles, de cadre, de routine. En effet, sans bureau, sans horaires, sans supérieur, l’indépendant est livré à lui-même. J’en ai déjà parlé, s’il veut durer, c’est une affaire sérieuse, nous avons besoin d’avoir des habitudes, un certain rythme… La productivité en est parfois accrue.

Par ailleurs, si l’indépendant est libre de travailler d’où il le souhaite, il a probablement choisi son lieu de résidence. Le but est surtout de se sentir bien là où se trouve. Il n’est pas toujours nécessaire de fuir à tout prix.

De plus, si le besoin de découvrir est essentiel, celui de construire l’est aussi. En tant qu’indépendants, entrepreneurs, digital nomades, nous naviguons souvent entre ces deux idées. Souviens-toi de ton amour des cabanes petit ! ????

En outre, je connais de réputation des voyageurs aguerris qui souhaitent davantage désormais construire dans un lieu fixe. Cela ne remet pas en question la beauté du voyage mais à terme nous revenons souvent aux origines. Je pense que c’est une question d’âge aussi… Personnellement je suis assez mûre maintenant, et c’est pourquoi j’envisage davantage des « mini-retraites ».

Par extension, pour une vie de famille, le jour finit par arriver où il faut poser ses valises

Avantages et inconvénients pour le digital settler

Avantages et inconvénients pour le digital settler

Avantages :

  • Confort
  • Construction de quelque chose de solide
  • Faire aussi certaines économies
  • Pas besoin de bouger son matériel de travail
  • Pas de décalage horaire

Inconvénients :

  • Moins d’inspiration, moins de découvertes
  • Moins de prises de risques

Bien évidemment, il y aura les avantages des inconvénients … Cela dépend aussi de plusieurs facteurs : personnalité, lieu géographique, attentes affectives, entourage amical et familial…

La combinaison des deux

Digital Nomad et Digital Settler

Tu auras compris, je n’aime pas quand c’est blanc ou noir. J’aime quand c’est gris. J’aime le « Et » du sujet. Ce sont les ponts entre les concepts qui sont intéressants. Ne pas se cantonner à des catégories et des lifestyle – modes de vie – précis, en particulier.

« Car entre les deux mon cœur balance… Hélas je ne peux dire ma préférence. Et si quelqu’un venait à me juger, je ne pourrai rien changer. Car entre les deux mon cœur se balance. Se balance. » – France 2

Les mini-retraites des digital

Les solutions que choisissent les digital nomad et les digital settler, ce sont souvent ce que l’on appelle dans le milieu des « mini-retraites ». Pouvoir voyager plusieurs fois par an, plus ou moins longtemps. Par exemple 3 mois en Asie, 6 mois aux Etats-Unis, plusieurs semaines par-ci par-là… Cela dépend de votre besoin d’évasion et de vos finances.

L’année dernière par exemple, j’en ai bien profité, j’ai fait 4 voyages ????! 1 semaine au Maroc, 1 semaine à Bali, 1 mois dans le Sud et 2 mois en Thaïlande… Tout en n’ayant pas à poser de jours de congés !

Pourquoi choisir entre être digital nomad et digital settler ?

Pourquoi choisir entre être digital nomad et digital settler ?

Lorsque j’ai vu ce sujet sous forme de « VS », d’opposition, de confrontation, j’ai trouvé que c’était une très bonne idée de sujet et de débat ! Cependant je trouve dommage de devoir faire absolument des choix sur tout. Pourquoi choisir absolument entre se sédentariser et être nomade ? Pourquoi choisir entre être à la maison et être sur la route ?

« Choisir, c’est renoncer.» – André Gide

Les frontières psychologiques et géographiques sont minces.

Car c’est aussi le choix qui nous rend libre. C’est la liberté de pouvoir choisir qui nous rend libre. Cela dépasse tout.

Le but est donc de pouvoir, grâce au web et aux nouvelles technologies, développer cette liberté.

Digital : entre nomadisme et settling

Digital : entre nomadisme et settling

Ce qui est libérateur dans la vie d’un indépendant, d’un entrepreneur, ce n’est donc pas nécessairement de voyager tout le temps, mais c’est de pouvoir décider de nos modes de vie. Qu’il s’agisse de profiter d’un quotidien à la maison qui nous plaît ou de parcourir le Monde.

En conclusion, j’aime les deux concepts « Digital Nomad » et « Digital Settler ». J’ai juste une affinité première avec le choix et la possibilité surtout de pouvoir être digital nomade si on le souhaite, si on s’en donne les moyens surtout !

En effet, à mon sens c’est le concept même de « digital nomadisme » qui a permis l’émergence du « digital settler ». Parce que sans ce concept là, la question ne se poserait même pas !

C’est donc surtout la possibilité de pouvoir être digital nomade qui autorise le fait de choisir aussi d’être digital settler et je trouve cela magique !

Vive les voyages et le web !

Que penses-tu de cette thématique ? ???? As-tu déjà testé ? N’hésite pas à me faire part de tes commentaires juste en dessous et n’oublie pas que tu peux aussi obtenir directement mon guide exclusif en cadeau avec mes « 8 clés pour entreprendre et voyager davantage » !

A très bientôt pour entreprendre et voyager ensemble ????!

12 Commentaires

  1. Julien

    Je pense comme toi, ni blanc, ni noir mais être une sorte de digital semi-nomad (ou semi-settler). Vivre de son activité du web en restant dans un ville étrangère plusieurs jours/semaines/mois et aller manger un Tom Yam ou un Laap par exemple, quel plaisir ! Aaaah la nourriture Thaïlandaise !
    Pour certains, « se rafraîchir » cela sera d’avoir des périodes passées ailleurs alors que pour d’autres cela sera de « se ressourcer » chez soi. il n’y a pas de recettes, chacun doit faire en fonction de son ressenti.
    Merci pour cette article Marion.

    Réponse
    • Marion Geyres

      Bonjour Julien, un grand merci pour ton commentaire 🙂 ! Je suis tout à fait d’accord avec toi ! J’écrierai sûrement des articles sur le semi-settlers et les mini-retraites 😉 Tu as été où en Thaïlande ? c’est cool !! Oui, toute l’inspiration et rafraîchissement est bon à prendre tu as raison. Merci à toi et n’hésite pas à récupérer ton guide gratuit en t’inscrivant gratuit dans les options prévues à cet effet sur le blog ! @bientôt, Marion

      Réponse
  2. Mylène

    Bonjour Marion,
    Comme d’habitude tes articles sont bien écrits et bien structurés.
    J’apprends toujours beaucoup en venant te lire.
    Moi qui suis une sédentaire, je trouve surtout intéressant d’avoir le choix. Comme tu le dis dans article : pourquoi choisir?
    J’ai décidé il y a maintenant un an et quelque que je voulais me reconvertir.
    J’ai déjà eu plusieurs vies professionnelles dans ma vie (Assistante commerciale, Ajusteur-monteur avion et maintenant je veux devenir blogueuse sur le thème du minimalisme!)
    Si j’ai choisi cette voix vers le blogging et l’entrepreneuriat c’est surtout pour la liberté et quelque part la sécurité (être dépendante d’un seul secteur comme l’aéronautique me semblait bien risqué et vu ce qu’il se passe aujourd’hui, je me dis que je n’ai pas eu tort…).
    Mais je voulais surtout pouvoir travailler de n’importe où.
    Par forcément pour voyager (quoique!) mais surtout pour avoir le choix de vivre où je veux et pas seulement à 30 / 35 Km d’une grande ville.
    J’aime la campagne, mais je n’aime pas les bouchons le matin pour aller travailler et le temps de transport.
    J’aime le monde, mais j’aime choisir le moment de le voir et de m’y confronter.
    Bref, j’aime avoir le choix. Et mes envies ne sont pas toujours les mêmes, elles évoluent.
    J’aime que mon travail puisse me permettre cette liberté.
    Mais comme tu l’as spécifié, il est primordial d’avoir une bonne organisation.
    Car liberté ne signifie pas oisiveté ou négligence. Surtout en dans un projet où l’on souhaite entreprendre!
    Le minimalisme m’a d’ailleurs bien aidé à ce sujet. C’est aussi pour ça que j’ai choisi de tendre vers ce mode de vie. Pour la liberté! Encore et toujours! Etre plus qu’avoir. Ou alors avoir le choix et ne pas être attaché. En tout cas pas à des choses!
    Merci pour cet article et ton travail en général. C’est très instructif et très inspirant
    Je rajouterais une petite note (j’ai plus de 40 piges) : C’est vrai que l’âge joue. Mais je parlerais d’âge mental. Cependant n’ayant pas d’enfant je (ou plutôt nous puisque je suis mariée depuis bientôt 20 ans) n’avons pas la même vie que tout le monde (ceux qui ont une famille et une vie sédentaire). La curiosité, le besoin d’exploration continue encore et encore de nous motiver, comme quand nous avions 20 ans ????. C’est une question d’état d’esprit et le web aide vraiment à rester jeune (dans sa tête pas pour les genoux ????).
    A bientôt !

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    • Marion Geyres

      Bonjour Mylène,
      Un grand Merci pour ce super commentaire !! 🙂
      Ton parcours est très intéressant. En effet, dépendre d’un seul secteur est très risqué, c’est également une leçon que j’ai retenu depuis mon début dans l’entrepreneuriat. Je suis tout à fait d’accord avec toi. Je me retrouve dans ton récit. L’idée des envies qui évoluent est intéressante aussi. Et rappelons que la liberté effectivement n’est pas une absence totale de règles… Oui quand je parlais d’âge en effet je pensais bien à l’âge mental, tu as raison ^^ J’aime beaucoup ton esprit et c’est très inspirant aussi 😉 Restons jeunes et ouverts <3 Encore merci, et à bientôt avec grand plaisir !

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  3. LaurA

    Très bon article ????
    Je ne connaissais pas du tout cette notion. Merci Marion pour cette découverte

    Réponse
    • Marion Geyres

      Bonjour Laura, merci pour ton commentaire positif 🙂 ! Oui je pense que c’est encore à creuser et je suis contente moi aussi de cette découverte ! A bientôt, belle journée

      Réponse
  4. Nicolas

    Article très intéressant… Personnellement j’ai adoré voyager pendant 10 mois en Amérique du Sud, même si je ne travaillais pas vraiment. Je tenais « simplement » à jour mon blog. Et bien je comprends exactement la notion que tu évoques de « digital settler »… Moi qui de nature aime me retrouver chez moi, dans mon cocon je pense que j’avais besoin par moment de décrocher de cette « course » permanente (même si elle était lente). Merci pour cette réflexion !

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    • Marion Geyres

      Bonjour Nicolas, merci pour ton commentaire 🙂 ! N’hésite pas à t’abonner ! Super intéressant, moi j’ai habité 2 ans aux Etats-Unis et notamment voyagé 2 mois en Thaïlande… Oui en effet, même en « slow travelling », je pense que c’est important aussi d’avoir un cocon et de savoir se retrouver… Avec grand plaisir et à bientôt j’espère !

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  5. Gwenn

    Intéressant ! Et c’est chouette que les « digital settlers » soient aussi représentés, il n’y en a que pour les nomades habituellement. ????
    Perso, je pense juste que c’est propre à chaque personnalité. On peut avoir envie/besoin de voyager, de découvrir, de changer d’environnement pour être inspiré(e). On peut aussi avoir envie de profiter de cette liberté donnée par l’activité digitale pour, par exemple, passer plus de temps avec ses proches, participer activement à la vie locale, cultiver son potager bio pour mieux se nourrir (il n’y a pas que des citadins parmi les digitaux), se construire un avenir, prendre soin de soi au quotidien (moins de stress car moins de transports comme tu le dis par exemple et moins de changements à gérer), etc.
    Et il peut effectivement y avoir basculement définitif ou alternance entre les deux.
    Bref, merci pour cet article !

    Réponse
    • Marion Geyres

      Hello, merci Gwenn pour ton commentaire 🙂 ! Oui exactement c’est pour ça que j’ai eu envie d’en parler aussi lol ! Je suis tout à fait d’accord avec toi, l’équilibre entre les deux sont importants et les exemples que tu présentes sont très significatifs ! C’est justement le fait de ne pas être toujours dans le même « moule », cadre qui est intéressant. Merci à toi et n’hésite pas à partager !

      Réponse
  6. Guillemette

    Bravo pour cet article ! Je me reconnais totalement dans le profil du Digital Settler (un terme que ton article m’a appris!). Nouvelle dans le monde du digital, je saute le pas pour gagner en liberté, la liberté de travailler pour soi et la liberté géographique. J’adore voyager, mais j’aime de moins en moins le statut de « touriste » et de rester dans un lieu pour une courte durée. Une question de période de vie aussi, tu as raison ! Je dois en être à l’étape de nidification! AHAH
    Je veux m’installer mais continuer à vivre un vie internationale après plusieurs expatriations en tant que salariée classique.
    Le choix de la durée et de la destination est bien sûr un choix très personnel mais les questions de visa et de permis de résidence sont des points essentiels à prendre en compte au moment de souhaiter s’installer à l’étranger. Certains pays ont des facilités pour les digital nomads et d’autres la bureaucratie locale peut être un réel frein. J’ai personnellement fait le choix du Brésil, pas forcément le plus simple en terme de droit de résidence, mais il y a toujours des solutions, enfin j’espère !

    Réponse
    • Marion Geyres

      Merci beaucoup Guillemette pour ce super commentaire 🙂 !! Tu as tout à fait raison et tu es au bon endroit 😀 !! J’adorerai connaître ton parcours d’expatriée… Oui je suis tout à fait d’accord avec toi sur la question des visas etc. Au plaisir d’échanger sur ta vie au Brésil et tout, j’adore ! Si tu as besoin n’hésite pas !

      Réponse

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