Comme je souhaite que tu aies une vision globale de la liberté géographique, du digital nomadisme, de l’entrepreneuriat en ligne et que je ne peux pas aller partout, que je ne peux pas tout tester, j’ai décidé d’ouvrir mon blog à des témoignages authentiques… 🙂 ! Ici, donc, cap sur une nouvelle forme d’habitat, de logement pour ton aventure, le coliving ! Récemment, Mélanie, d’Osevoyagerseule a testé un coliving aux Açores !
Mélanie a testé pour toi un coliving aux Açores !
Hello Mélanie, peux-tu te présenter ?
Bonjour à tous, Marion, merci de m’inviter à témoigner de mes voyages solo sur ton blog “entreprendre et voyager”. C’est avec un grand plaisir que je réponds à ta communauté !
A l’heure où j’écris ces lignes, j’ai 32 ans, et je voyage depuis 4 ans à travers le monde. J’ai exploré le monde en mode backpack, PVT, expatriation et depuis peu comme digital nomade.
Je suis freelance copywriter, c’est-à-dire que j’accompagne des coachs et infopreneuses dans le lancement de leurs produits digitaux. Je rédige également des pages de vente, des séquences emailing et des newsletters.
Je suis également créatrice de contenu, j’ai fondé 2 blogs, un sur le marketing digital et le second sur le voyage solo en tant que femme. Et je rédige pour 3 sites de façon récurrente.
Quel est ton parcours jusqu’à présent ?
J’ai toujours eu la chance d’être douée à l’école. Aimant le voyage depuis toute petite, j’ai toujours eu Tintin comme héros, alors j’ai décidé de m’orienter vers la géologie d’exploration pétrolière.
Lors de mes études, j’ai commencé à voyager, et à aimer cela. Puis, j’ai signé mon premier CDI pour être consultante pour un grand groupe pétrolier français.
Mon voyage s’est alors transformé en voyage quotidien sur la ligne du RER A entre Rueil Malmaison et la Défense.
En 2017, le cours du pétrole est au plus bas depuis 2014 et mon entreprise fait faillite, je serai licenciée.
Je prends alors la décision de voyager seule en Amérique Latine. Je plaque toute ma vie sur Paris, et je pars découvrir le monde.
S’ensuivent beaucoup d’aventures, que vous pouvez suivre sur le blog, jusqu’à l’arrivée de ma première expérience de digital nomade aux Açores.
Pourquoi voyager seule ?
Dans mes souvenirs, la première fois que j’ai eu cette envie profonde de voyager seule, c’était en 2014, je visitais alors pour la première fois New York, c’était pour moi un rêve.
Et malheureusement, avec mes amis, nous n’avions pas les mêmes envies… A ce moment là, je me suis dit que j’aurai été mieux seule et que la prochaine fois que je reviendrais à NY cela serait seule, ce que j’ai fait en 2019. Et le voyage fut complètement différent.
Et depuis que j’ai osé, la première fois, sur les bords de Loire en 2017, cela fut une révélation. Une telle sensation de liberté, une meilleure connaissance de moi… Beaucoup de choses ont bougé, je me suis retrouvée avec moi-même et j’ai aussi retrouvé la vraie Mélanie. Et, j’ai tellement de gratitude d’être sortie de ma zone de confort.
« J’ai tellement de gratitude d’être sortie de ma zone de confort » – Mélanie
Pourquoi avoir choisi les Açores ?
C’est un hasard complet. Mon entourage proche sait que je cherche à faire du coliving depuis un moment.
En effet, cela faisait déjà quelques semaines que je faisais mes recherches sur internet, que je regardais davantage les pays européens pour cause de COVID, que je comparais les prix mais aussi que je passe des coups de fils aux propriétaires des lieux…
Puis, mon amie, Kelly du podcast Fill’Expat, me parle d’Emilie qu’elle a rencontré en Guadeloupe et qui tient justement un espace de coliving et coworking aux Açores, Novovento.
Suite à quelques échanges avec Emilie, je me dis que c’est l’occasion rêvée de tester le coliving.
Je recommande les Açores, je ne connaissais pas du tout, et j’ai été émerveillée. Et bien sûr, à tous les digital nomades, je vous recommande le coliving d’Emilie.
Pourquoi 1 mois et pas plus ? Pourquoi un coliving ?
Je pensais que pour la première fois, un mois c’est la bonne période. En plus, il y a souvent une baisse de prix après 30 jours de séjour. Un mois ce n’est ni trop court ni trop long. Il faut toujours penser au temps d’adaptation. Déjà, rien que l’aller et le retour, font perdre chacun une journée de travail.
Ensuite, il faut se créer de nouvelles habitudes. Un mois, ce n’est pas trop long, on se dit, si finalement on n’aime pas, que ca va vite passer. Et puis, de mon côté cela tombe bien, car c’est justement placé entre deux RDV médicaux.
Comment t’es tu organisée ?
Finalement, je me suis vite aperçue que j’ai gardé les mêmes habitudes qu’en France. Un réveil matinal autour de 5h, des séances de travail profondes le matin qui me permettent d’écrire et de travailler sur les projets de mes clientes. Puis, une après midi plus détendue, où je travaille mais beaucoup moins de façon intense.
- Exactement comme moi 😉 !
Ce qui est agréable, c’est une fois la fin de journée venue, de discuter avec les autres digital nomades sur place.
Je travaillais la semaine et c’était plus calme le week-end. J’en profitais alors pour visiter la région avec Emilie ou les autres digital nomades. Finalement, j’avais quasiment le même rythme qu’en France.
Mes seules habitudes qui ont changé, c’est premièrement que j’ai peu lu. Je suis passé de 6 lectures de livres par mois à 1. Car, je me nourrissais davantage des expériences de mes camarades et de nos conversations en soirées.
Et deuxièmement, mon heure de marche a complètement disparu de mon planning, heureusement c’était un peu compensé avec les randonnées sur le week-end.
Ce n’est pas simple de trouver une nouvelle organisation, de s’adapter et de changer ses habitudes du jour au lendemain. Cela demande beaucoup de résilience et il faut accepter de lâcher prise.
Globalement, j’ai travaillé plus d’heures que lorsque je suis dans mon environnement habituel, en revanche, mes séances de travail étaient moins intenses.
Coliving aux Açores
Quels sont pour toi les avantages et inconvénients ?
Clairement les avantages, c’est la rencontre avec d’autres digital nomades. C’est d’ailleurs pour cette raison que je souhaitais tester le coliving. C’était une façon pour moi de rencontrer d’autres entrepreneurs, freelances, et indépendants et de voir comment ils travaillent, comment ils vont chercher leurs clients, de voir aussi comment ils vivent la vie de digital nomades etc…
C’est donc être avec des personnes qui ont les mêmes problématiques que toi, qui comprennent mieux les enjeux de ton business, et pourquoi tu te lèves à 5h du mat’ 🙂 !
Ensuite, c’est de pouvoir être dans un environnement nouveau, qui peut stimuler la créativité, cela n’a pas été trop mon cas.
C’est le fait de s’ouvrir à autre chose, la nature, la nourriture, une langue, tout est différent, on vient bousculer un peu les codes et la routine.
Les inconvénients, je n’en vois pas vraiment. Un peu de perte de temps au début pour l’adaptation, mais finalement c’est largement compensé par une forme de lâcher prise.
Je recommencerai volontiers cette expérience.
As-tu des regrets ? Quelles leçons en retires-tu pour une prochaine fois ? Le referas-tu ?
Non, je n’ai aucun regret, j’en aurai eu si je n’avais pas osé, si je n’étais pas passé à l’action.
Pour mes prochains coliving, je pense chercher des endroits ou des activités de groupes sont proposées, comme de la médiation, des sorties culturelles ou encore des séances de brainstorming.
Je continuerai dans des espaces à taille humaine où c’est simple de rencontrer les autres, car on vit ensemble.
Quelles sont tes prochaines destinations ?
Je pars le 6 juillet 2021, sur le chemin de Compostelle, depuis le Puy en Velay. J’espère pouvoir me rendre jusqu’à Compostelle.
Le premier mois sera mon mois de vacances, et ensuite je pense tester le mélange marche et travail. Une autre façon de voir le digital nomadisme. Et j’ai hâte de chausser les chaussures !
Ensuite, je pense rester en Europe du Sud, jusqu’à la fin de l’année. Le mois d’octobre ce sera Malet et après je vais me laisser porter par mes envies de découvertes.
Tu accompagnes des filles pour oser voyager seule… Quels sont tes conseils principaux, tes prochains projets dans ce sens ?
Ahah, il y aurait beaucoup de conseils à donner. Je pense que le premier est d’identifier ses peurs. Est-ce l’argent, est-ce le fait d’être seule, est-ce la peur de l’ennui, est-ce le fait de se faire agresser, de ne pas bien parler anglais… Bien sûr, cela peut être un mélange de tout cela…
Une fois les peurs et blocages identifiés, il faut travailler dessus en pratiquant la méthode des petits pas. C’est à dire, peut être pas au début tout quitter pour backpacker en tour du monde, mais commencer par aller au restaurant toute seule, un week-end dans la ville voisine, une semaine dans une ville d’Europe, etc.
Le second est de suivre des blogs comme le tien et le mien pour voir que finalement tout se passe bien et avoir des retours d’expériences de femmes qui l’ont fait et pas les conseils de tata Gertrude qui n’est jamais sortie de son village !
- J’approuve complètement 😉 !!
Un de mes rêves personnels est de témoigner de mon voyage de Compostelle via un récit, via un livre afin d’inciter encore plus de femmes à oser le voyage solo.
Et pourquoi pas rédiger un livre sur la préparation du voyage solo quand on est une femme et qu’on voyage seule.
Encore merci, Marion, pour ton invitation à témoigner sur ton site. J’espère que mon témoignage incitera d’autres femmes à franchir le pas. Si tu as la moindre question, je t’invite à me la poser en commentaire ou à me contacter en privé.
Avec plaisir Mélanie, merci pour ton témoignage et à très vite pour d’autres !!
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Bonjour,
C’est intéressant, j’avoue que j’ai bloqué sur « Comment chercher des clients » c’est ma problématique en ce moment ????