Je vois beaucoup d’entrepreneurs web qui ont déjà une activité professionnelle, un business en ligne qui tourne, qui ont envie de voyager et de travailler en même temps mais qui ne le font pas, pour reprendre l’expression d’un membre de la communauté, « suffisamment à leur goût » … Qui n’osent pas le digital nomadisme. Qui ne passent pas le cap d’expériences de voyage et de travail ailleurs – même en France.

Cela peut être dû à différentes raisons : manque de temps, manque de moyens, des expériences de digital nomadisme jusque-là infructueuses, de mauvaises optimisations de son temps en voyage etc.

Heureusement, il existe des solutions pour s’améliorer en liberté géographique, pour oser et vivre mieux le digital nomadisme – d’où mon slogan pour l’aventure : « oser sereinement le digital nomadisme » ???? ! A mon sens, c’est une problématique beaucoup plus récurrente et complexe qu’on ne peut le penser.

Devenir « digital nomade » est une première étape et bien gérer le digital nomadisme en est une autre… D’ailleurs, c’est carrément tout un processus !

Personnellement, même avec plusieurs expériences de digital nomadisme à mon actif, je me pose régulièrement les mêmes questions que toi… Je sais qu’il y a certaines erreurs qu’il faut essayer d’éviter – et qu’en même temps, chaque expérience sera différente de la précédente aussi… C’est justement cela qui est intéressant.

Je sais aussi que cela demande beaucoup de préparation et de courage et c’est dans ce sens que je cherche aussi à te rassurer ici.

Les questions autour du digital nomadisme

Concrètement, oser le digital nomadisme, c’est faire face à maintes questions sous-jacentes telles que :

• Est-ce vraiment le bon moment pour mon business ? ;
• Où partir ? ;
• Comment ? ;
• Combien de temps ? ;
• Avec qui ? ;
• Seul(e) ? ;
• Pourquoi ? ;
• Aurai-je encore suffisamment de courage, de ressources pour… ?

Oui, le digital nomadisme n’est pas tout rose… Cela demande de l’investissement, du courage, d’oser. D’accepter l’inconfort, d’accepter les imprévus, de s’adapter, de se remettre en question, de se préparer et de se poser les bonnes questions pour.

Et puis, en plus de la gestion de son entreprise, en plus de toute la dimension voyage, il y aussi sa propre personnalité à prendre en compte. Il faut à la fois se connaître un minimum, laisser le champ ouvert à des évolutions, aux changements et s’interroger de manière la plus lucide possible quant à soi :

• A-t-on tendance à souffrir de la solitude ? ;
• Est-on extraverti ou introverti ? ;
• A-t-on peur de certaines choses en particulier ? ;
• Quelles sont nos limites… ?

Tout est imbriqué !

Répondre à ce type de questions ne va pas être évident pour tous. En outre, cela requiert une certaine expérience, une prise de recul et beaucoup de lucidité.

Expérimenter le digital nomadisme

Je pense sincèrement qu’on ne peut pas parler sereinement de digital nomadisme sans inclure son Soi dedans…Sans inclure de mental, de psychologie… Clairement, tout le monde n’est pas non plus fait pour ! Le digital nomadisme, l’accès et le maintien de la liberté géographique constituent un mode de vie et de travail bien spécifique, qui nécessite d’oser et de se transformer.

Il faut accepter d’entrer dans des phases, des saisons d’expérimentations. Ce ne sont pas des aspects qui nous ont été inculqués et ce mode de vie est encore relativement assez récent… Il s’agit donc de rester ouvert d’esprit à toutes ces expériences, ces apprentissages, ces évolutions qui nous attendent.

Tu ne dois pas envisager le digital nomadisme comme une méthode figée dans le marbre… Oui le fait d’oser marque un passage à l’action à un instant T, mais saches que le processus se renouvèle sans cesse !

Premières clés pour oser le digital nomadisme

Voici donc quelques premières clés pour passer à l’action sereinement, en douceur. Surtout, n’oublie pas qu’il faut y aller par étapes… Oser est tout autant une question d’action que de mental.

1. Identifier ses peurs, ses freins…
2. Relativiser, ne pas oublier que chaque expérience, chaque voyage sera riche en enseignements.
3. Documenter son parcours.
4. Ne pas puiser dans ses économies.
5. Ne pas partir directement trop longtemps, trop loin.
6. Avoir un but pour son voyage.
7. Ne pas partir seul, bien s’entourer… ?
8. Rester connecté à son monde, son entourage.
9. Rejoindre des communautés de digital nomades et s’inspirer de d’autres entrepreneurs voyageurs si on ressent le besoin.
10. Bien préparer son budget et son plan de voyage et de business (tout en laissant une marge d’inconnu).
11. Se féliciter pour chacune de ses petites victoires.
12. Identifier tes modes de communication préférés et ce dont tu as besoin pour travailler sereinement.
13. Anticiper les fortes périodes d’activité et les plus calmes pour son business ????.
14. Ne pas oublier que ce n’est pas irréversible…

Oui cela nécessite d’oser, mais ce n’est pas nécessairement plus « périlleux », risqué que d’autres scénarios de vie, que certaines situations professionnelles…

N’oublie pas que c’est « ok » d’avoir peur mais ce qui doit primer ce sont tes envies et les bénéfices d’expériences de digital nomadisme.

Ne te focalise pas sur tes peurs, mais bien sur tes rêves et tes objectifs.

Oser

Oser c’est avoir de l’audace, le courage de. Et cela dépend d’abord de soi, de ses propres blocages et objectifs. Oui il ne faut pas minimiser une part de courage, d’investissement que le digital nomadisme demande, mais en même temps il ne faut pas se rajouter trop de stress, de charge mentale etc… Cela doit rester un plaisir !

Ne te forces surtout pas, ne suis pas le mouvement à tout prix, ne sois pas trop dur(e) avec toi-même et suis le cheminement qui convient à toi et à ton business.

Revenir à son pourquoi et oser progressivement

Pour oser progressivement ces changements, ces différentes expériences qui pourraient bien t’accompagner comme pour moi tout au long de ta vie désormais, je te recommande également de revenir régulièrement à ton pourquoi.

En effet, je sais qu’il est fondamental pour moi dans le processus de digital nomadisme de suivre mon cœur, mes flammes intérieures… Je ne pars jamais au hasard.

Par exemple, si je suis partie 2 mois en Thaïlande en 2019 c’est parce que c’était mon rêve depuis toujours. Si je suis partie en Inde c’était pour me récompenser de l’année passée lors de mon premier CDI, si je suis partie à Nice en 2020 c’était pour tester si cela me plairait de vivre là-bas… De plus, je suis partie à des périodes actives pour mon business mais aussi lors de périodes plus calmes.

Encore une fois, j’y suis allée progressivement… Avant d’oser le digital nomadisme, j’ai attendu 1 an que mon business en ligne soit bien sur les rails et j’avais déjà pas mal de voyages à mon actif… !

Mes expériences jusqu’ici en digital nomadisme

Voici chronologiquement depuis 2019, toutes mes expériences en digital nomadisme, les périodes où j’ai mêlé voyage et business :

• 1 semaine à Agadir : j’ai pris mon ordi mais je n’ai pas beaucoup travaillé, j’ai surveillé mes emails etc. de loin… C’était une période calme et je savais que je pouvais plus facilement me le permettre.
• 1 mois à Canet Plage : C’était en France, c’était plus facile… Je suis d’abord restée avec une personne de ma famille là-bas et ensuite je suis restée seule – j’ai vraiment alterné travail et balades sur la plage…
• 7 semaines en Thaïlande : J’ai d’abord vadrouillé et voyagé 3 semaines aux alentours de Noël en famille et ensuite je suis restée 1 mois seule et c’était vraiment super !
• 3 mois à Nice : Ma plus longue expérience en mode slow travel jusqu’à ce jour et j’en ai retenu maintes leçons, en plus d’avoir découvert une superbe région !
• 1 semaine à Lisbonne : C’est passé vite mais cela m’a permis de découvrir que ce « hub » pour digital nomades n’était pas nécessairement fait pour moi…

Je te parle vraiment là des voyages où j’ai travaillé en même temps… Cela fait 5 expériences – plus ou moins longues – en 4 ans que je suis à mon compte.

Tu me diras peut-être que ce n’est pas beaucoup mais ça fait en moyenne plus de 2 voyages par an… Et en plus il a fallu d’abord que je mûrisse en entrepreneuriat.

Tous les pionniers en digital nomadisme te le diront : l’idéal c’est d’avoir une base, un business qui roule 100% en ligne et de voyager par périodes, de faire du slow traveling, de « petites » expériences plus concentrées mais dans lesquelles tu fais beaucoup plus !

En effet, saches que ce n’est pas parce que tu iras 3 ou 6 mois quelques part, que tu feras nécessairement beaucoup plus d’activités et de visites ailleurs qu’une personne qui ne reste qu’1 mois etc.

Tout dépend de l’angle, de la manière dont on aborde l’expérience et ce que l’on ose oser ! ????

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